Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
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L'Admin de Charme
Ancien Membre 20160918
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Invité1
ANIS-FAROUK
pommedapibleue
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- MR7Agoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Lun 26 Jan - 19:47
rien besoin d'autre serge , ta présence suffit ,Sergueiii a écrit:c'est très fort et très beau Papotepapoteavecmoi a écrit:pommedapibleue a écrit:
et toi ma ticoucou tu es bien placée.....
oui, et quoi que l'on fasse , impossible de la tourner cette page ...
ça fait comme un point , là tout au fond du coeur ...
y a même des jours où on pense à les rejoindre ...
mais il y a toujours quelque chose où quelqu'un qui nous retiens ,
alors , on mets cette tristesse indélébile de coté , mais ça fini toujours par nous rattraper ,
on plonge et on se relève , il faut juste continuer son chemin ... en essayant de ne pas trop souffrir ...
je le vois chaque jour , dans les yeux de mon fils , dans ses gestes , sa façon de sourire ou me dire que je suis jolie ...
il est là ...
il restera là ...
MERCI pour le câlin
comme Sando
votre cœur est meurtri et vos sens tristes
que dire par rapport à ça si ce n'est accompagner par qques mots inutiles mais juste pour dire bêtement "je suis présent"
savoir que l'on est pas seul réconforte ...
MERCI à toi ,
- speculosAgoraccoutumé
- Messages : 415
Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Lun 26 Jan - 20:21
salut
le poste
le poste
- MR7Agoractif
- Messages : 2700
Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Lun 26 Jan - 20:21
pour toi , pour elle ...Sando_ a écrit:Bonjour tout le monde,
Heureux de vous retrouver "toutes"? non chef, "tous" sans exception et merci d'avoir passé mon bonjour.
Je suis un peu malade ces temps-ci (fatigue, faiblesse) comme certaines le savent donc je ne viens plus comme je voudrais mais j'essaye...
Je souhaite participer à ce sujet et deposer un petit poeme en hommage à ma femme décédée...
LUMIERE DE MA VIE.
A ma femme...Un jour plein de tristesse...
Je dis... et si tu me quittais…
Un silence...
Un voile de tristesse assombrit son regard...
De ses grands yeux marrons clairs me transcenda...
Mon amour, pourquoi? et si toi tu le faisais me dit-elle...
Ne soutenant son regard voilé, embué, je dis...
Te quitter? mon Sanctuaire?
Je pleurai, pleurai…
Chut, mon Amour, l'homme de ma vie, tu pleures?
Essuya mes larmes, me lissa mes cheveux...
Levres sur mes levres, langue dans ma langue...
Délicatement, ota mes vetements puis les siens...
Douceur satinée, pris ma main...
La guida, là ou les mots ne peuvent dire les mots...
Je vis le ciel étoilé, les galaxies lointaines...
Les prairies, les champs à perte de vue...
Les mers, les rivieres, les oiseaux qui gazouillent...
Les voix cristallines des anges qui murmurent......
La chanson de l'amour celeste, au dessus du septieme ciel...
Je la pris alors, pendant qu'elle me prenait...
Dans une etreinte folle de l'amour infini.. ...
Me dit, douceur à peine audible...
Mon amour, tu es là, à jamais je serai à toi...
Plus de 5ans pourtant déja, partie sans me dire au revoir.....
Tu n'as pas tenu parole, une parole, car ecrite sur les nuages ?
Pour toujours éparpillée sur les sables du destin...
Est-ce que ta parole, n'etait pas ta parole?
Parceque C'Etait Sa Parole A Lui
Ce moi qui est au milieu de nulle-part...
D'un gué, ni par avant ni par arriere...
Le guideras-tu alors, encore une fois mon amour?
De là haut, d’où tu es, le verras-tu amour de mon amour ?
juste quelques mots d'amour
- MR7Agoractif
- Messages : 2700
Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Lun 26 Jan - 20:24
speculos a écrit:salut
le poste
salut mon ti biscuit ...
- kalyAgorapprenti
- Messages : 49
Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 1:34
Voici non pas un poème mais un petit texte racontant l'histoire (trop souvent réelle) de la "vie" des Lévriers Espagnols dans leur cher pays ....
J'ai voulu raconter cette histoire en me mettant dans la peau d'un chiot qui vient de naître et qui raconte les débuts de sa triste vie.
La lumière, les odeurs, la chaleur ...
Ce sont les premières découvertes que j'ai faites.
La lumière fut la première, je l'apercevais, mais avais du mal à l'atteindre. Que le chemin fut long et fatiguant !
Puis vinrent les odeurs, pleins, partout, tellement différentes. Certaines agréables, attirantes, d'autres moins ...certaines m'effrayaient même ...
Mais parmi toutes ces odeurs, une m'attira particulièrement, elle était si douce, si rassurante.
Je m'en approchais à tâtons, mes yeux n'étaient pas encore ouverts.
En suivant cette odeur, je découvris la chaleur. Cette chaleur dans laquelle on se sent si bien, rassurante, aimante, celle de ma maman ...
Je me sentais tellement bien blottis entre ses pattes, m'entourant de tout son amour.
Je ne me doutais pas alors que ces instants de bonheur seraient très courts, trop courts...
Je grandis très vite, ainsi que mes frères et soeurs, enfin, ceux qui eurent la "chance" de survivre ...
Deux d'entre eux moururent très tôt.
L'endroit où nous vivions était très sombre, humide et froid, maman avait peu de lait pour nous nourir, seuls les plus forts survécurent.
Elle-même avait peu à manger, elle se contentait des quelques morceaux de pain que lui jetait "l'homme".
Nous ne le voyions pas souvent, mais maman était tétanisée quand elle l'entendait arriver.
Elle se blotissait contre nous et tremblait de tout son corps, nous avions peur nous aussi ...
Nous avons ainsi continué à vivre notre vie de chiots, avec notre maman qui nous apprenait la vie, notre vie ...
Un matin, très tôt, nous entendîmes le bruit d'un moteur. Maman était à l'affût. Je la sentais à la fois inquiète et impatiente, que se passait-il ?
L'homme ouvrit la porte et nous ordonna de sortir.
Maman s'exécuta immédiatement et s'engouffra dans le véhicule qui se tenait devant la porte.
Mes frères et moi ne savions quoi faire ... L'homme nous fit signe de monter, en criant, maman jappait pour nous encourager. Nous sommes donc montés.
Après une longue route, le véhicule s'arrêta, enfin.
Nous descendimes dès que les portes s'ouvrirent, maman était cette fois très excitée, nous ne l'avions jamais vue dans cet état !
Mais lorsque toutes ces odeurs nouvelles vinrent chatouiller nos narines, nous étions dans le même état d'excitation.
Le gibier ! Nous y étions enfin ! Nous sentions ces odeurs sur nos compagnons, mais pour nous c'était la première fois.
Maman, se mit à pister un animal, sa queue battait très vite, nous nous mîmes à renifler le sol, pleins d'odeurs partout, nous partions dans tout les sens.
Tout à coup, maman partit comme un éclair, les autres la suivirent.
ça y est, la partie démarrait enfin !
Les "grands" partirent très vite, nous essayions de les suivre en courant le plus vite que nous pouvions.
Nous les voyions filer tel le vent dans la plaine, on aurait dit qu'ils volaient, leurs pattes touchaient à peine le sol.
Un jour je courerais aussi vite qu'eux !
Nous nous sommes vite essouflés, perdant le rythme régulièrement pour retrouver leur trace.
A la fin de la journée, les grands ramenèrent 4 lièvres, nous pas un seul ... Mais ça viendrait, ce n'était que notre première sortie, nous aussi deviendrions de redoutables chasseurs !
De retour au chenil, deux grands manquaient à l'appel. On s'est dit qu'ils s'étaient sûrement égarés et qu'ils reviendraient bientôt. Mais nous étions trop épuisés de notre journée pour nous attarder sur leur sort.
Nous ne les revimes jamais ...
Nous étions maintenant de grands et beaux galguitos, en grandissant, nous allions de plus en plus souvent à la chasse, il nous fallait aiguiser notre flair affiner notre course, apprendre à devenir les meilleurs.
Nous aimions beaucoup ça, nous pouvions courir, sauter, nous étions libres !
Un soir, rentrant d'une de ces parties de chasse, l'homme semblait très en colère.
Il nous fit descendre du véhicule un par un.
Chacun a reçu son lot de coups ... Il arrivait très souvent qu'il nous lance un ou deux coups de pied, mais cette fois c'était différent.
Il s'acharnait.
Il nous attrapait, nous jetait au sol, nous mettait coups de poing, coups de pied ...
Maman descendit en dernier. Nous avons bien crû qu'il allait la tuer ... Elle huralait de douleur.
Nous l'entendions hurler, nous pleurions, mais ne pouvions rien faire ...
Quand enfin il s'arrêta, il la jeta dans le chenil, inerte, inconsciente.
Nous léchions ses plaies, nous couchions contre elle pour la réchauffer, comme elle le faisait quand nous étions chiots, elle tremblait tellement ...
Elle refusait de se nourrir, ne reprenait pas de force, elle était à bout, n'avait plus envie de se battre, elle se laissait mourrir ...
Il ne fallut que quelques jours pour qu'il en soit fini pour elle ... Maman, notre maman, qui avait toujours prit tellement soin de nous, qui était si forte, si courageuse, elle n'était plus là, nous étions seuls ...
Le lendemain, l'homme vint au chenil. Trouvant le corp sans vie de maman, il jura en lui mettant un coup de pied, encore un, comme si elle n'en avait pas reçu assez ...
Il nous ordonna alors de monter dans le véhicule.
Chasser ? Nous n'en avions pas envie du tout aujourd'hui ... Nous montâmes tout de même, pas le choix ....
Il jeta sur le siège avant plusieurs cordes.
Le voyage fut long, plus long que d'habitude.
Au moment de sortir, il nous fit descendre un par un, nous étions très excités, et aboyions en attendant notre tour.
Un cri, déchirant, nous fit taire immédiatement.
Nous n'avions jamais entendu de hurlement comme celui-ci, déchirant oui, horriblement déchirant ...
La porte du véhicule s'ouvrit à nouveau, cette fois, nous n'étions plus pressés de descendre, nous nous étions blottis les uns contre les autres dans le fond du véhicule.
Coûte que coûte, l'homme nous attrappa un par un et nous fit sortir du véhicule.
Puis vint mon tour, je fus le dernier.
Il me passa une corde autour du cou.
Je refusais d'avancer, mon instinct bloquait tout mes membres, il m'ordonnait de ne pas avancer.
Mais il me trainait, je me débattais de toutes mes forces, mais rien n'y faisait, mes pattes glissaient sur le sol, centimètre après centimètre, il me faisait avancer ...
Nous étions dans une forêt, dense et épaisse, des centaines d'arbres et de buissons nous entouraient.
Beaucoup d'odeurs ici aussi, mais une ressortait au dessus de toutes les autres, l'odeur de la peur, de l'angoisse, de la mort ...
Nous arrivâmes au pied d'un arbre, l'homme s'arrêta, j'étais aplatit sur le sol à force d'essayer de reculer, mes pattes me faisaient mal.
Je levais un instant la tête, je n'aurais pas dû...
Mes frères étaient là, pendants chacun au bout d'une corde, accrochés aux branches des arbres.
L'un d'eux se débattait encore, les autres ne bougeaient plus ...
Pourquoi ??? Qu'avions nous fait de si mal pour mériter ça ?...
L'homme déroulait la corde tout en s'éloignant de moi, je n'essayais même plus de fuir, j'étais pétrifié par ce que je voyais, le peur me paralysait.
Il passât la corde par dessus la branche d'un arbre et tira ... je glissais encore sur le sol, j'écartais mes pattes pour ralentir mon avancée, j'avançais tout de même ...
Mes pattes avants décollèrent du sol, mon cou s'étira, ça faisait mal, tellement mal ...
J'essayais de me débattre, tout les os de mon corp craquaient au fur et à mesure que je m'élevais dans les airs ...
Mes pattes arrières touchaient maintenant à peine le sol, j'avais de plus en plus de mal à respirer, je suffoquais.
Je vis l'homme s'éloigner, remonter dans sa voiture et partir, me laissant là, face à une mort lente et douloureuse ... Pourquoi ? je ne le saurais jamais ....
Mon frère, le dernier encore vivant ne bougeait presque plus, il suffoquait, son corp parcourut de spasmes ...
"NON ! Résites, bats toi !! Ne meurs pas, s'il te plait, ne me laisses pas !!" Essayais je de lui dire. Il gémit, tout son corp se raidit dans un dernier souffle, c'était déjà trop tard ...
Je manquais d'air, de plus en plus, cette corde m'entaillait la chair, je sentais mon coeur battre dans ma tête. J'avais cessé de me battre, c'était inutile ...
Ma vue se brouillait, le froid m'envahissait, la fin était proche. Je me souvenait du visage de maman, si doux ... Je n'avais pas encore atteind ma première année que j'allais déjà mourrir ...
NON !!! Je ne voulais pas mourrir, pas maintenant, pas encore !!
J'allais chercher au plus profond de moi les dernières forces que je pouvais trouver et me mit à tordre mon corp dans tout les sens.
La douleur de cette corde autour de mon cou était horrible, plus je bougeais, plus elle pénétrait ma chair.
"Crac" ! En l'espace d'une seconde, je me retrouvais par terre ! La branche avait cédé, la chance ne m'avait pas abandonnée.
Je restais au sol de longues minutes, complètement sonné.
Une fois mes forces un peu revenues, je tentais de me libérer de la corde et de la branche.
J'essayais en tirant en arrière, essant de sortir ma tête de la corde, mais ça faisait trop mal ... Je pensais alors à ronger la corde. Oui ! ça y est, je suis libre !
Je jette un dernier regard à mes frère, c'est ici que nos chemins se séprent .. A peine un an, et déjà morts, en ayant de plus connus tellement de souffrances ...
Qu'avons nous fait de si mal pour mériter ça ?...
Adieu mes frères ...
Je pars en courant de cet endroit, espérant ne jamais y revenir.
Je cours, droit devant, le plus vite que je peux, je sens que je suis faible, mes forces vont vite m'abandonner, cela faisait plusieurs jours que l'homme ne nous avait pas nourri, je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme.
Je ralentis aux abords d'un champ pour chercher de quoi me nourrir.
Je renifle le sol, comme maman m'a apprit.
Maman ... oh maman, tu me manques tant ... Tu aurais su quoi faire toi ...
Je dois me débrouiller, je dois trouver seul de quoi survivre, je n'ai pas le choix.
Je ne vais pas trouver grand chose malheureusement, juste deux petits mulots ... pas grave, je trouverais mieux la prochaine fois.
Je reprend mon chemin, trottant à travers champs.
Parfois, entre 2 champs, je traverse des sortes de bandes noires, le sol y est dur et très chaud ...
Je croise des maisons sur mon chemin, je ne m'en approche pas, il y a des hommes dans les maisons, ils sont mauvais ...
J'ai soif, j'ai faim, je suis fatigué, mais je dois continuer, je dois partir le plus loin possible.
J'approche d'une de ces bandes noires, celle-ci est plus grande que les autre, elle fait beaucoup de bruit.
Des voitures, des dizaines de voitures, elles vont vite, mais je dois traverser, je dois passer de l'autre côté.
Je prend une longue inspiration, et je fonce !
Un bruit strident, un choc violent, et plus rien ... le noir, le silence, les ténèbres.
Je sombre ...
J'ouvre les yeux, tout est flou autour de moi, j'ai froid, je tremble, comme maman avant de mourir ... Vais-je mourir moi aussi ?
J'entend des voix, mais elles sont loin, je les distingue à peine. Je sens quelque chose de doux parcourir mon corp, c'est agréable.
Les voix se font plus claires, plus proches, je tente de relever la tête, mais quelque chose m'empêche de bouger. Une main ! c'est un homme qui est près de moi, qui me touche ! Il va me tuer, je ne dois pas rester là !
Mais je suis incapable de bouger. L'homme me parle encore, me dit de me calmer, que tout va bien se passer. Sa main me caresse, m'apaise ...
Il caresse délicatement ma tête, il me dit qu'il va s'occuper de moi. Que se passe-t-il ?
Je le regarde, cet homme est bizarre, il a les cheveux longs, un sourire doux, un regard ... plein de larmes ... Pourquoi pleure-t-il ?
Pourquoi ai-je le sentiment que je n'ai rien à craindre de lui N Ma peur s'en va petit à petit, je me blottis contre lui. Je me dis à cet instant que peut-être tout les hommes ne sont pas mauvais ...
On ne peut pas pleurer sur un galgo renversé au bord d'une route et être mauvais ?... Non, on ne peut pas. Mon instinct me le dit.
Des mois se sont écoulés depus mon accident, l'homme, qui, je l'apprendrais plus tard était en fait une femme, a prit grand soin de moi.
Elle m'a emmené chez le vétérinaire, m'a fait soigner, et m'a gardé auprès d'elle.
Plus de chenil, plus d'obscurité, de froid, de coups ...
Non, à la place, j'ai maintenant une maison, un endroit douillet où dormir, de la nourriture tout les jours, et, de l'amour, beaucoup beaucoup d'amour.
Je n'avais plus connu ce bien être depuis maman ...
J'ai appris que l'humain peut être bon, il s'agit juste de tomber sur le bon ...
Sur l'ange tombé du ciel qui croisera un jour votre route.
Gardez espoir mes frères, ces anges sont plus nombreux que vous le pensez. Ils sillonnent les routes pour voler à votre secours.
N'ayez pas peur, ils vous aiment déjà ...
J'ai voulu raconter cette histoire en me mettant dans la peau d'un chiot qui vient de naître et qui raconte les débuts de sa triste vie.
Moi Galguito, naissance, vie et ....
La lumière, les odeurs, la chaleur ...
Ce sont les premières découvertes que j'ai faites.
La lumière fut la première, je l'apercevais, mais avais du mal à l'atteindre. Que le chemin fut long et fatiguant !
Puis vinrent les odeurs, pleins, partout, tellement différentes. Certaines agréables, attirantes, d'autres moins ...certaines m'effrayaient même ...
Mais parmi toutes ces odeurs, une m'attira particulièrement, elle était si douce, si rassurante.
Je m'en approchais à tâtons, mes yeux n'étaient pas encore ouverts.
En suivant cette odeur, je découvris la chaleur. Cette chaleur dans laquelle on se sent si bien, rassurante, aimante, celle de ma maman ...
Je me sentais tellement bien blottis entre ses pattes, m'entourant de tout son amour.
Je ne me doutais pas alors que ces instants de bonheur seraient très courts, trop courts...
Je grandis très vite, ainsi que mes frères et soeurs, enfin, ceux qui eurent la "chance" de survivre ...
Deux d'entre eux moururent très tôt.
L'endroit où nous vivions était très sombre, humide et froid, maman avait peu de lait pour nous nourir, seuls les plus forts survécurent.
Elle-même avait peu à manger, elle se contentait des quelques morceaux de pain que lui jetait "l'homme".
Nous ne le voyions pas souvent, mais maman était tétanisée quand elle l'entendait arriver.
Elle se blotissait contre nous et tremblait de tout son corps, nous avions peur nous aussi ...
Nous avons ainsi continué à vivre notre vie de chiots, avec notre maman qui nous apprenait la vie, notre vie ...
Un matin, très tôt, nous entendîmes le bruit d'un moteur. Maman était à l'affût. Je la sentais à la fois inquiète et impatiente, que se passait-il ?
L'homme ouvrit la porte et nous ordonna de sortir.
Maman s'exécuta immédiatement et s'engouffra dans le véhicule qui se tenait devant la porte.
Mes frères et moi ne savions quoi faire ... L'homme nous fit signe de monter, en criant, maman jappait pour nous encourager. Nous sommes donc montés.
Après une longue route, le véhicule s'arrêta, enfin.
Nous descendimes dès que les portes s'ouvrirent, maman était cette fois très excitée, nous ne l'avions jamais vue dans cet état !
Mais lorsque toutes ces odeurs nouvelles vinrent chatouiller nos narines, nous étions dans le même état d'excitation.
Le gibier ! Nous y étions enfin ! Nous sentions ces odeurs sur nos compagnons, mais pour nous c'était la première fois.
Maman, se mit à pister un animal, sa queue battait très vite, nous nous mîmes à renifler le sol, pleins d'odeurs partout, nous partions dans tout les sens.
Tout à coup, maman partit comme un éclair, les autres la suivirent.
ça y est, la partie démarrait enfin !
Les "grands" partirent très vite, nous essayions de les suivre en courant le plus vite que nous pouvions.
Nous les voyions filer tel le vent dans la plaine, on aurait dit qu'ils volaient, leurs pattes touchaient à peine le sol.
Un jour je courerais aussi vite qu'eux !
Nous nous sommes vite essouflés, perdant le rythme régulièrement pour retrouver leur trace.
A la fin de la journée, les grands ramenèrent 4 lièvres, nous pas un seul ... Mais ça viendrait, ce n'était que notre première sortie, nous aussi deviendrions de redoutables chasseurs !
De retour au chenil, deux grands manquaient à l'appel. On s'est dit qu'ils s'étaient sûrement égarés et qu'ils reviendraient bientôt. Mais nous étions trop épuisés de notre journée pour nous attarder sur leur sort.
Nous ne les revimes jamais ...
Nous étions maintenant de grands et beaux galguitos, en grandissant, nous allions de plus en plus souvent à la chasse, il nous fallait aiguiser notre flair affiner notre course, apprendre à devenir les meilleurs.
Nous aimions beaucoup ça, nous pouvions courir, sauter, nous étions libres !
Un soir, rentrant d'une de ces parties de chasse, l'homme semblait très en colère.
Il nous fit descendre du véhicule un par un.
Chacun a reçu son lot de coups ... Il arrivait très souvent qu'il nous lance un ou deux coups de pied, mais cette fois c'était différent.
Il s'acharnait.
Il nous attrapait, nous jetait au sol, nous mettait coups de poing, coups de pied ...
Maman descendit en dernier. Nous avons bien crû qu'il allait la tuer ... Elle huralait de douleur.
Nous l'entendions hurler, nous pleurions, mais ne pouvions rien faire ...
Quand enfin il s'arrêta, il la jeta dans le chenil, inerte, inconsciente.
Nous léchions ses plaies, nous couchions contre elle pour la réchauffer, comme elle le faisait quand nous étions chiots, elle tremblait tellement ...
Elle refusait de se nourrir, ne reprenait pas de force, elle était à bout, n'avait plus envie de se battre, elle se laissait mourrir ...
Il ne fallut que quelques jours pour qu'il en soit fini pour elle ... Maman, notre maman, qui avait toujours prit tellement soin de nous, qui était si forte, si courageuse, elle n'était plus là, nous étions seuls ...
Le lendemain, l'homme vint au chenil. Trouvant le corp sans vie de maman, il jura en lui mettant un coup de pied, encore un, comme si elle n'en avait pas reçu assez ...
Il nous ordonna alors de monter dans le véhicule.
Chasser ? Nous n'en avions pas envie du tout aujourd'hui ... Nous montâmes tout de même, pas le choix ....
Il jeta sur le siège avant plusieurs cordes.
Le voyage fut long, plus long que d'habitude.
Au moment de sortir, il nous fit descendre un par un, nous étions très excités, et aboyions en attendant notre tour.
Un cri, déchirant, nous fit taire immédiatement.
Nous n'avions jamais entendu de hurlement comme celui-ci, déchirant oui, horriblement déchirant ...
La porte du véhicule s'ouvrit à nouveau, cette fois, nous n'étions plus pressés de descendre, nous nous étions blottis les uns contre les autres dans le fond du véhicule.
Coûte que coûte, l'homme nous attrappa un par un et nous fit sortir du véhicule.
Puis vint mon tour, je fus le dernier.
Il me passa une corde autour du cou.
Je refusais d'avancer, mon instinct bloquait tout mes membres, il m'ordonnait de ne pas avancer.
Mais il me trainait, je me débattais de toutes mes forces, mais rien n'y faisait, mes pattes glissaient sur le sol, centimètre après centimètre, il me faisait avancer ...
Nous étions dans une forêt, dense et épaisse, des centaines d'arbres et de buissons nous entouraient.
Beaucoup d'odeurs ici aussi, mais une ressortait au dessus de toutes les autres, l'odeur de la peur, de l'angoisse, de la mort ...
Nous arrivâmes au pied d'un arbre, l'homme s'arrêta, j'étais aplatit sur le sol à force d'essayer de reculer, mes pattes me faisaient mal.
Je levais un instant la tête, je n'aurais pas dû...
Mes frères étaient là, pendants chacun au bout d'une corde, accrochés aux branches des arbres.
L'un d'eux se débattait encore, les autres ne bougeaient plus ...
Pourquoi ??? Qu'avions nous fait de si mal pour mériter ça ?...
L'homme déroulait la corde tout en s'éloignant de moi, je n'essayais même plus de fuir, j'étais pétrifié par ce que je voyais, le peur me paralysait.
Il passât la corde par dessus la branche d'un arbre et tira ... je glissais encore sur le sol, j'écartais mes pattes pour ralentir mon avancée, j'avançais tout de même ...
Mes pattes avants décollèrent du sol, mon cou s'étira, ça faisait mal, tellement mal ...
J'essayais de me débattre, tout les os de mon corp craquaient au fur et à mesure que je m'élevais dans les airs ...
Mes pattes arrières touchaient maintenant à peine le sol, j'avais de plus en plus de mal à respirer, je suffoquais.
Je vis l'homme s'éloigner, remonter dans sa voiture et partir, me laissant là, face à une mort lente et douloureuse ... Pourquoi ? je ne le saurais jamais ....
Mon frère, le dernier encore vivant ne bougeait presque plus, il suffoquait, son corp parcourut de spasmes ...
"NON ! Résites, bats toi !! Ne meurs pas, s'il te plait, ne me laisses pas !!" Essayais je de lui dire. Il gémit, tout son corp se raidit dans un dernier souffle, c'était déjà trop tard ...
Je manquais d'air, de plus en plus, cette corde m'entaillait la chair, je sentais mon coeur battre dans ma tête. J'avais cessé de me battre, c'était inutile ...
Ma vue se brouillait, le froid m'envahissait, la fin était proche. Je me souvenait du visage de maman, si doux ... Je n'avais pas encore atteind ma première année que j'allais déjà mourrir ...
NON !!! Je ne voulais pas mourrir, pas maintenant, pas encore !!
J'allais chercher au plus profond de moi les dernières forces que je pouvais trouver et me mit à tordre mon corp dans tout les sens.
La douleur de cette corde autour de mon cou était horrible, plus je bougeais, plus elle pénétrait ma chair.
"Crac" ! En l'espace d'une seconde, je me retrouvais par terre ! La branche avait cédé, la chance ne m'avait pas abandonnée.
Je restais au sol de longues minutes, complètement sonné.
Une fois mes forces un peu revenues, je tentais de me libérer de la corde et de la branche.
J'essayais en tirant en arrière, essant de sortir ma tête de la corde, mais ça faisait trop mal ... Je pensais alors à ronger la corde. Oui ! ça y est, je suis libre !
Je jette un dernier regard à mes frère, c'est ici que nos chemins se séprent .. A peine un an, et déjà morts, en ayant de plus connus tellement de souffrances ...
Qu'avons nous fait de si mal pour mériter ça ?...
Adieu mes frères ...
Je pars en courant de cet endroit, espérant ne jamais y revenir.
Je cours, droit devant, le plus vite que je peux, je sens que je suis faible, mes forces vont vite m'abandonner, cela faisait plusieurs jours que l'homme ne nous avait pas nourri, je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme.
Je ralentis aux abords d'un champ pour chercher de quoi me nourrir.
Je renifle le sol, comme maman m'a apprit.
Maman ... oh maman, tu me manques tant ... Tu aurais su quoi faire toi ...
Je dois me débrouiller, je dois trouver seul de quoi survivre, je n'ai pas le choix.
Je ne vais pas trouver grand chose malheureusement, juste deux petits mulots ... pas grave, je trouverais mieux la prochaine fois.
Je reprend mon chemin, trottant à travers champs.
Parfois, entre 2 champs, je traverse des sortes de bandes noires, le sol y est dur et très chaud ...
Je croise des maisons sur mon chemin, je ne m'en approche pas, il y a des hommes dans les maisons, ils sont mauvais ...
J'ai soif, j'ai faim, je suis fatigué, mais je dois continuer, je dois partir le plus loin possible.
J'approche d'une de ces bandes noires, celle-ci est plus grande que les autre, elle fait beaucoup de bruit.
Des voitures, des dizaines de voitures, elles vont vite, mais je dois traverser, je dois passer de l'autre côté.
Je prend une longue inspiration, et je fonce !
Un bruit strident, un choc violent, et plus rien ... le noir, le silence, les ténèbres.
Je sombre ...
J'ouvre les yeux, tout est flou autour de moi, j'ai froid, je tremble, comme maman avant de mourir ... Vais-je mourir moi aussi ?
J'entend des voix, mais elles sont loin, je les distingue à peine. Je sens quelque chose de doux parcourir mon corp, c'est agréable.
Les voix se font plus claires, plus proches, je tente de relever la tête, mais quelque chose m'empêche de bouger. Une main ! c'est un homme qui est près de moi, qui me touche ! Il va me tuer, je ne dois pas rester là !
Mais je suis incapable de bouger. L'homme me parle encore, me dit de me calmer, que tout va bien se passer. Sa main me caresse, m'apaise ...
Il caresse délicatement ma tête, il me dit qu'il va s'occuper de moi. Que se passe-t-il ?
Je le regarde, cet homme est bizarre, il a les cheveux longs, un sourire doux, un regard ... plein de larmes ... Pourquoi pleure-t-il ?
Pourquoi ai-je le sentiment que je n'ai rien à craindre de lui N Ma peur s'en va petit à petit, je me blottis contre lui. Je me dis à cet instant que peut-être tout les hommes ne sont pas mauvais ...
On ne peut pas pleurer sur un galgo renversé au bord d'une route et être mauvais ?... Non, on ne peut pas. Mon instinct me le dit.
Des mois se sont écoulés depus mon accident, l'homme, qui, je l'apprendrais plus tard était en fait une femme, a prit grand soin de moi.
Elle m'a emmené chez le vétérinaire, m'a fait soigner, et m'a gardé auprès d'elle.
Plus de chenil, plus d'obscurité, de froid, de coups ...
Non, à la place, j'ai maintenant une maison, un endroit douillet où dormir, de la nourriture tout les jours, et, de l'amour, beaucoup beaucoup d'amour.
Je n'avais plus connu ce bien être depuis maman ...
J'ai appris que l'humain peut être bon, il s'agit juste de tomber sur le bon ...
Sur l'ange tombé du ciel qui croisera un jour votre route.
Gardez espoir mes frères, ces anges sont plus nombreux que vous le pensez. Ils sillonnent les routes pour voler à votre secours.
N'ayez pas peur, ils vous aiment déjà ...
- CapelineAgoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 8:19
Anizette a écrit:Je veux dire à la Lune que le ciel n’est plus bleu
Je veux dire aux oiseaux que leurs ailes sont ivresse
Je veux dire à mon âme que l’Amour est si près de nous
Je veux dire à la Vie qu’elle se partage en deux
Enfin je voudrais dire au monde
Ce petit poème est-il Dieu ?
tiens je me découvre ...
- CapelineAgoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 8:23
de qui est ce ??MR7 a écrit:bonjour ici...
Dans le bleu de tes yeux
Je vois la vie en rose
Tout est si merveilleux
Que c'est l'apothéose
Dans le creux de tes bras
Je pars dans mes rêves
J'oublie tous mes tracas
Je peux faire une trêve
Quand je suis prêt de toi
j'aimerais tellement te dire
Ce que tu es pour moi
et voir ton sourire
Laisse moi te dire je t'aime
Une fois où pour toujours
Laisse moi te dire je t'aime
et des mots de velours
excellent
- CapelineAgoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 8:26
Quand je t'aime
Tous mes gestes me ramènent
A tes lèvres ou à tes bras
A l'amour avec toi
Quand je t'aime
J'ai la fièvre dans le sang
Et ce plaisir innocent
Me fait peur, me fait mal
Tous mes gestes me ramènent
A tes lèvres ou à tes bras
A l'amour avec toi
Quand je t'aime
J'ai la fièvre dans le sang
Et ce plaisir innocent
Me fait peur, me fait mal
Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 8:28
Capeline a écrit:de qui est ce ??MR7 a écrit:bonjour ici...
Dans le bleu de tes yeux
Je vois la vie en rose
Tout est si merveilleux
Que c'est l'apothéose
Dans le creux de tes bras
Je pars dans mes rêves
J'oublie tous mes tracas
Je peux faire une trêve
Quand je suis prêt de toi
j'aimerais tellement te dire
Ce que tu es pour moi
et voir ton sourire
Laisse moi te dire je t'aime
Une fois où pour toujours
Laisse moi te dire je t'aime
et des mots de velours
excellent
chanté par Piaf je crois
- CapelineAgoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 10:22
Admin a écrit:
chanté par Piaf je crois
ha ! je vais voir si je trouve la vidéo
c'est fort possible
- HorizonsLointains
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 10:29
Admin a écrit:
chanté par Piaf je crois
Je ne crois pas que ce soit la chanson de Piaf.
Plutôt une création personnelle.
- CapelineAgoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 10:35
HorizonsLointains a écrit:
Je ne crois pas que ce soit la chanson de Piaf.
Plutôt une création personnelle.
c'est possible que ce fût moi !
j'en suis fort capable
ha ces blondes
Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 10:36
Capeline a écrit:HorizonsLointains a écrit:
Je ne crois pas que ce soit la chanson de Piaf.
Plutôt une création personnelle.
c'est possible que ce fût moi !
j'en suis fort capable
ha ces blondes
Allez hop une fessée…..nan mais
- HorizonsLointains
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 10:44
- CapelineAgoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 10:45
hummmmmmmmmmmmmm encore ,Admin a écrit:
Allez hop une fessée…..nan mais
- CapelineAgoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 10:46
- CapelineAgoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Mer 15 Juil - 10:47
à plus mes canards , je vais et je reviens plus tard
- HorizonsLointains
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Jeu 16 Juil - 10:29
- CapelineAgoractif
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Jeu 16 Juil - 10:58
- HorizonsLointains
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Re: Vous l'avez demandé , nous l'avons mis en ligne
Jeu 16 Juil - 11:01
Capeline a écrit:
tu sais que tu es excellent toi
Coucou, Capeline !!!
Tu vas bien ?
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