Théorie n°1 : Positiver son quotidien

Tous les jours, je passe devant mon boulanger...Oh, que sa vitrine est magnifique !
Un échantillon de ses spécialités, denrées traditionnelles en passant par les pains aux diverses céréales, les pâtisseries...en petite douceur sucrée.
Le choix, serait il son seul atout ?
Non car, ce boulanger a très bien compris l’importance du visuel et a misé sur une décoration épurée, incitant le regard à si déposer, et sur une vitrine laissant planer le vice de la gourmandise.
 
Chaque matin est pour moi un vrai délice de pouvoir regarder, contempler... que dis-je admirer, cette fenêtre ouvrant sur l’appétit, mais tellement désespérant pour mon porte feuille qui semblerait percer à jour la liquidité de notre quotidien.
 
Cette boulangerie, se trouve à deux pas de chez moi, donc j’ai l’obligation de passer devant et impossible pour moi de ne pas jeter un œil sur cette vitrine aussi décorative, mais bien que sa perfection soit attrayante, la devanture a juste pour défaut une fissure dans le coin gauche de son visuel, cette imperfection existe depuis près de 2 ans, mais n’enlève en rien l’apparence.
 
Comme tous les jours depuis 2 ans, je m’arrête un instant devant cette vitrine. Je la regarde sans vraiment la regarder. Ce matin, je jette un coup d’œil pour repartir quelques instants après, mais en partant je rebrousse chemin pour m’arrêter une nouvelle fois devant la vitrine et m’apercevoir que la fissure a disparu !
 
Pendant un instant j’ai eu le regard nouveau !
 
Mais que cela peut-il donc être ?
 
C’est un regard non routinier, un regard neuf, comme si c’était la première fois que l’on découvrait les choses.
On pourrait même mettre en liaison le regard d’un enfant, qui reste tout le temps émerveillé, car en pleine découverte.
 
Nos vies, bien que plus riches et divertissantes que celles de nos pères, pourraient paraître ordinaire, monotone, car chaque jour, on fait un peu la même chose.
Même si cette monotonie reste déconcertante, elle n’en reste pas moins essentielle dans la vie, car sécurisante aussi.
 
Il est difficile surtout par les choses insignifiantes, de ne pas y être fatigué, voir pour d’autres blasés. La complexité de l’être humain c’est de s’habituer assez rapidement au quotidien, qui nous entoure.
 
Imaginons à présent, que l’éveil que j’ai contracté à m’apercevoir que la vitrine avait été réparée au bout de 2 semaines, pourrait me servir dans ma vie de tous les jours et surtout d’y être plus intense (d’une assez grande durée).
Cela pourrait résoudre les abattements qui peuvent survenir, passer outre une monotonie, aller de l’avant face aux aléas de la vie...en bref rester positif.
 
Comment développer ce regard nouveau ?
 
Tout d’abord, comme je l’écrivais à l’instant, il est synonyme avec un regard d’enfant, donc pour développer cette instinct il faut garder en soi une âme d’enfant, être curieux des choses, s’intéresser à tout, être surtout ouvert sur le monde qui nous entoure. Mais aussi quant je parle du regard nouveau, je ne parle pas que de la vue (je parle aussi du regard de considérer, d’envisager de telle ou telle manière). Je parle du regard dans tous les sens du terme, ne pas se bloquer sur un avis, ne pas comprendre ce que l’on a envie ou juger de percevoir, et je parle aussi des 5 sens, savoir s’émerveiller du chant des oiseaux, s’ouvrir à la douceur du vent caressant la peau, gouter un fruit comme si on découvrait sa saveur ou la première fois qu’on le touchait.
 
 

Si je devais vous parler de l’amour,

Je parlerai sans doute du regard d’un enfant.

Un regard bleu tendresse comme un ciel qui s’éveille,

Ou brun comme la terre sous un soleil d’été ;

Un regard en chansons, doré comme les blés,

Qui change de couleur, à la fois vert et gris

Comme les vagues infinies d’un océan.

Le regard d’un  enfant, c’est un printemps à naître,

C’est l’appel incessant d’un amour à jaillir

Qu’il appartient à tous de ne pas oublier,

Il ne demande rien, si ce n’est de l’aimer.

Le seul message au monde qui n’ait pas de frontières,

C’est le regard de Dieu dans les yeux d’un enfant.


auteur anonyme...

pommedapibleue a écrit:Si je devais vous parler de l’amour,

Je parlerai sans doute du regard d’un enfant.

Un regard bleu tendresse comme un ciel qui s’éveille,

Ou brun comme la terre sous un soleil d’été ;

Un regard en chansons, doré comme les blés,

Qui change de couleur, à la fois vert et gris

Comme les vagues infinies d’un océan.

Le regard d’un  enfant, c’est un printemps à naître,

C’est l’appel incessant d’un amour à jaillir

Qu’il appartient à tous de ne pas oublier,

Il ne demande rien, si ce n’est de l’aimer.

Le seul message au monde qui n’ait pas de frontières,

C’est le regard de Dieu dans les yeux d’un enfant.


auteur anonyme...

Très jolie poème merci de nous le faire partager

antidote a écrit:Tous les jours, je passe devant mon boulanger...Oh, que sa vitrine est magnifique !
Un échantillon de ses spécialités, denrées traditionnelles en passant par les pains aux diverses céréales, les pâtisseries...en petite douceur sucrée.
Le choix, serait il son seul atout ?
Non car, ce boulanger a très bien compris l’importance du visuel et a misé sur une décoration épurée, incitant le regard à si déposer, et sur une vitrine laissant planer le vice de la gourmandise.
 
Chaque matin est pour moi un vrai délice de pouvoir regarder, contempler... que dis-je admirer, cette fenêtre ouvrant sur l’appétit, mais tellement désespérant pour mon porte feuille qui semblerait percer à jour la liquidité de notre quotidien.
 
Cette boulangerie, se trouve à deux pas de chez moi, donc j’ai l’obligation de passer devant et impossible pour moi de ne pas jeter un œil sur cette vitrine aussi décorative, mais bien que sa perfection soit attrayante, la devanture a juste pour défaut une fissure dans le coin gauche de son visuel, cette imperfection existe depuis près de 2 ans, mais n’enlève en rien l’apparence.
 
Comme tous les jours depuis 2 ans, je m’arrête un instant devant cette vitrine. Je la regarde sans vraiment la regarder. Ce matin, je jette un coup d’œil pour repartir quelques instants après, mais en partant je rebrousse chemin pour m’arrêter une nouvelle fois devant la vitrine et m’apercevoir que la fissure a disparu !
 
Pendant un instant j’ai eu le regard nouveau !
 
Mais que cela peut-il donc être ?
 
C’est un regard non routinier, un regard neuf, comme si c’était la première fois que l’on découvrait les choses.
On pourrait même mettre en liaison le regard d’un enfant, qui reste tout le temps émerveillé, car en pleine découverte.
 
Nos vies, bien que plus riches et divertissantes que celles de nos pères, pourraient paraître ordinaire, monotone, car chaque jour, on fait un peu la même chose.
Même si cette monotonie reste déconcertante, elle n’en reste pas moins essentielle dans la vie, car sécurisante aussi.
 
Il est difficile surtout par les choses insignifiantes, de ne pas y être fatigué, voir pour d’autres blasés. La complexité de l’être humain c’est de s’habituer assez rapidement au quotidien, qui nous entoure.
 
Imaginons à présent, que l’éveil que j’ai contracté à m’apercevoir que la vitrine avait été réparée au bout de 2 semaines, pourrait me servir dans ma vie de tous les jours et surtout d’y être plus intense (d’une assez grande durée).
Cela pourrait résoudre les abattements qui peuvent survenir, passer outre une monotonie, aller de l’avant face aux aléas de la vie...en bref rester positif.
 
Comment développer ce regard nouveau ?
 
Tout d’abord, comme je l’écrivais à l’instant, il est synonyme avec un regard d’enfant, donc pour développer cette instinct il faut garder en soi une âme d’enfant, être curieux des choses, s’intéresser à tout, être surtout ouvert sur le monde qui nous entoure. Mais aussi quant je parle du regard nouveau, je ne parle pas que de la vue (je parle aussi du regard de considérer, d’envisager de telle ou telle manière). Je parle du regard dans tous les sens du terme, ne pas se bloquer sur un avis, ne pas comprendre ce que l’on a envie ou juger de percevoir, et je parle aussi des 5 sens, savoir s’émerveiller du chant des oiseaux, s’ouvrir à la douceur du vent caressant la peau, gouter un fruit comme si on découvrait sa saveur ou la première fois qu’on le touchait.
 
 

VIVRE AUTREMENT

Respects !



Je suis dans une brocante. Véritable caverne d'Ali-Baba d'objets anciens ou moins, de styles différents, de formes différentes, dans des états de fraîcheur différents, chers ou non.

Et je m'arrête devant une vieille pendule à balancier. Ca doit faire une éternité qu'il ne fonctionne plus, ce balancier ! Et les gens, avant moi, la trouvent trop chère, pas assez belle avec son vernis écaillé par endroits, sans style... Moche, quoi !

Et pourtant, en s'approchant, on arrive à distinguer l'imperfection, la petite erreur, faite au départ. Mais aussi ces coups, une écaille à droite, une éraflure à gauche, un petit trou irrégulier sur un côté, le vernis qui est parti ou a un peu cloqué. Tout autant de traces de la vie qu'a vécu cette pendule... Qui a-t-elle vu ? Qu'a-t-elle pu voir ? Qui est passé devant elle pendant des années sans même la regarder ? Et comment a-t-elle reçu ses accrocs, qui sont autant de cicatrices, de balafres d'une vie plus longue que la mienne. Elle pourrait en raconter, des choses, qui sont restées empreintes dans le bois de sa silhouette ! 

Sans trop savoir pourquoi, je la regarde avec un certain respect, une certaine admiration. Cette vieille pendule, perdue entre ce superbe confiturier et cet autre buffet, magnifiques, à la patine impeccable.
On dirait des nouveaux-nés. Elle, elle a déjà toute une vie, derrière elle, cette charmante vieille dame au balancier qui ne fonctionne plus...

ahhhh les brocantes.....elles te permettent de voyager dans l'histoire.....

pommedapibleue a écrit:ahhhh les brocantes.....elles te permettent de voyager dans l'histoire.....

Et dans les objets.

Coucou, pomme !

La seule fois où vous vivez pleinement la vie c'est entre est la trentaine et la  soixantaine. Les jeunes sont esclaves des rêves; les anciens serviteurs de regrets. Seuls ceux d'un âge moyen ont tous leurs cinq sens dans la rigueur de leurs esprits.

El_Cordobez a écrit:La seule fois où vous vivez pleinement la vie c'est entre  est la trentaine et la  soixantaine. Les jeunes sont esclaves des rêves; les anciens serviteurs de regrets. Seuls ceux d'un âge moyen ont tous leurs cinq sens dans la rigueur de leurs esprits.

bonsoir , j'ai dépassé 60 et je n'ai aucun regret , les regrets sont superflus, il faut avancer.......

HorizonsLointains a écrit:


Respects !



Je suis dans une brocante. Véritable caverne d'Ali-Baba d'objets anciens ou moins, de styles différents, de formes différentes, dans des états de fraîcheur différents, chers ou non.

Et je m'arrête devant une vieille pendule à balancier. Ca doit faire une éternité qu'il ne fonctionne plus, ce balancier ! Et les gens, avant moi, la trouvent trop chère, pas assez belle avec son vernis écaillé par endroits, sans style... Moche, quoi !

Et pourtant, en s'approchant, on arrive à distinguer l'imperfection, la petite erreur, faite au départ. Mais aussi ces coups, une écaille à droite, une éraflure à gauche, un petit trou irrégulier sur un côté, le vernis qui est parti ou a un peu cloqué. Tout autant de traces de la vie qu'a vécu cette pendule... Qui a-t-elle vu ? Qu'a-t-elle pu voir ? Qui est passé devant elle pendant des années sans même la regarder ? Et comment a-t-elle reçu ses accrocs, qui sont autant de cicatrices, de balafres d'une vie plus longue que la mienne. Elle pourrait en raconter, des choses, qui sont restées empreintes dans le bois de sa silhouette ! 

Sans trop savoir pourquoi, je la regarde avec un certain respect, une certaine admiration. Cette vieille pendule, perdue entre ce superbe confiturier et cet autre buffet, magnifiques, à la patine impeccable.
On dirait des nouveaux-nés. Elle, elle a déjà toute une vie, derrière elle, cette charmante vieille dame au balancier qui ne fonctionne plus...

Très jolie d'ailleurs cela me fait pensée a une autre théorie que je vous exposerez plus tard...